L’auteur-compositeur-interprète nous avait présenté en avant-première quelques-unes des merveilles de son dernier album Sens interdits au Divan du Monde en juin dernier. Encore un moment suspendu, juste trop court et trop bon pour ne pas résister à l’appel lancé pour le Trabendo. Je me suis donc offert une parenthèse enchantée de trois jours, de Lyon à Paris, en passant de l’autre côté du périph’. Pourquoi me direz-vous ?
Parce que depuis le Bataclan, je ne peux m’empêcher de retourner voir Soan sur scène, c’est viscéral… Tout simplement parce que la magie des ses lives, c’est aussi de belles découvertes lors des premières parties : La Demoiselle Inconnue à Lyon, Klink Clock à Paris et Lilimarche à Ris-Orangis). C’est chercher des salles improbables qui pourraient s’apparenter à l’écrin d’un bijou précieux que l’on souhaite protéger. Trouver le Trabendo en plein cœur de la Villette, ce fut un peu comme suivre un parcours fléché à la recherche d’un trésor caché, mais cette fois-ci je suis bien accompagnée dans cette quête… du Saint Graal ? Et par-dessus tout parce que Soan est un artiste qui ne s’économise pas, perfectionniste et entier, qui se met à nu de par son interprétation (deux heures de show, ce n’est pas donné à tout le monde !).
Dès les premières notes à Lyon, ma peau frissonne, les musiciens envoient du lourd, des sonorités plus rock qui mélangent harmonieusement les titres des trois albums… Un intermède acoustique de quelques instants et puis la Terre s’arrête de tourner quelques secondes, le temps d’un silence respectueux quand Soan se retire du micro pour chanter a cappella « Ethylotest », poignant, mes larmes coulent… Ça passe si vite, mais je suis heureuse car la fête n’est pas finie pour autant, j’ai encore deux belles soirées à passer…
Paris, c’est un peu revenir à la maison, nous dansons, chantons à l’unisson les refrains de « Rêver d’en haut » à « Parisiennes », en passant par « De mémoire d’enfant »… Et puis le premier accord de « Putain de Ballerine » résonne au moment où je m’y attends le moins… Emue aux larmes une fois de plus par cette voix puissante, ces textes qui nous « réparent » (comme dit la Demoiselle Inconnue) et quel bouquet final sur « Psycho Cinderella » avec Klink Clock et La Demoiselle Inconnue qui ont joué les choristes !
Enfin, parce qu’il faut conclure, j’ai l’impression de revenir d’un voyage lointain. Le sentiment de retrouver mes 14 ans, avec tout l’enthousiasme et l’innocence qui vont avec. C’est pour ces instants sincères et uniques, entre rire et sensibilité à fleur de peau de la part d’un Artiste qui deviendra grand – s’il ne l’est pas déjà -, que je retournerai applaudir Soan sur la mythique scène de l’Olympia.
A mes yeux, un seul merci ne suffira pas et 1 000 bravos non plus pour le Conquistador à qui l’on crie « chante encore »… Mais « Tant pis ». MERCI Soan et Bravo !
Photos prises au Trabendo le 6 décembre 2013 par David Bakhoum. Publiées avec son aimable autorisation.
Pour en savoir plus :
Voir aussi :
- L’art en nous : Soan par Cynthia
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Superbe article ! 🙂 C’est un artiste touchant, ses textes sont à tomber…et proche de son public effectivement, sa page privée, est là : https://www.facebook.com/Soanenprive?fref=ts